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Covid-19 : dans les universités, Frédérique Vidal veut une rentrée à 100% en présentiel

"Des barnums de vaccination seront présents sur les campus dès les premiers jours de septembre", affirme la ministre de l'Enseignement supérieur.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La ministre de l'Enseignement supérieur, à Paris, le 19 juillet 2021. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Des nouvelles de la rentrée des étudiants alors qu'une quatrième vague de Covid-19 est amorcée. L'objectif d'une rentrée à 100% en présentiel dans les universités "est plus que jamais maintenu", a déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, dans une interview à Ouest France publiée jeudi 29 juillet. "Des barnums de vaccination" seront installés sur les campus dès début septembre. "Nous allons accompagner les étudiants qui n'auront pas été vaccinés au cours de l'été pour qu'ils complètent leur schéma vaccinal dès la reprise", promet la ministre.

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Si une personne est testée positive au coronavirus, ses cas contacts non-vaccinés devront s'isoler sept jours. "Les étudiants vaccinés, eux, pourront rester sur le campus", précise Frédérique Vidal. "Tout sera fait pour qu'ils [les vaccinés] puissent retrouver une vie étudiante normale".

"La continuité pédagogique sera assurée"

Pour les non-vaccinés qui devraient s'isoler, "la continuité pédagogique sera assurée". La ministre estime que les jeunes et les étudiants "sont engagés dans la vaccination". D'après les derniers chiffres de Santé publique France, plus de 60% des 18-24 ans ont déjà reçu une première dose de vaccin, rapporte-t-elle. Les étudiants, enseignants ou chercheurs venant de zones où le virus circule fortement, doivent "se faire tester avant le voyage, puis refaire un test et observer une période d'isolement contrôlée à leur arrivée".

"Nous demanderons aux étudiants [étrangers] de s'inscrire à la Sécurité sociale avant leur départ, et nous les accompagnerons dans le processus de vaccination", a-t-elle promis. "Mais nous ne leur fermerons pas nos frontières. Il est essentiel que la France continue à les recevoir".

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