Covid-19 : la vente d'autotests en pharmacie autorisée par arrêté
Ces autotests "vont se déployer progressivement dans des milliers d'officines tout au long de la semaine", a indiqué Olivier Véran dans un entretien au "Journal du dimanche".
Un nouveau relais dans la stratégie de l'exécutif pour endiguer la troisième vague. Un arrêté du ministre de la Santé publié dimanche 11 avril au Journal officiel autorise la vente en pharmacie d'autotests de dépistage du Covid-19 sur prélèvement nasal. Ces autotests "vont se déployer progressivement dans des milliers d'officines tout au long de la semaine", a indiqué Olivier Véran dans un entretien au Journal du dimanche.
Ces autotests, qui ne nécessitent pas de présence de professionnels de santé, sont "moins invasifs" que les dispositifs RT-PCR. Ils "permettront la réalisation de tests plus fréquents", souligne l'arrêté publié au JO. C'est pourquoi ils "vont être rapidement mis à disposition dans les établissements scolaires", a ajouté Olivier Véran, disant envisager "d'aller jusqu'à deux tests par semaine par élève et par enseignant".
La vente sur internet interdite
Leur prix sera encadré : il ne pourra excéder 6 euros jusqu'au 15 mai puis, au-delà, 5,20 euros. Leur vente sur internet est interdite. Les autotests seront délivrés gratuitement, sur justificatif, aux salariés à domicile intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap, ainsi qu'aux accueillants familiaux accompagnant ces personnes.
La Haute Autorité de santé (HAS) a donné son feu vert au déploiement de ces autotests, mais dans son avis publié le 16 mars, elle précise que tout autotest positif doit ensuite faire l'objet d'une confirmation par test RT-PCR.
"On pourra se tester chez soi et, en cas de résultat positif, il faudra confirmer celui-ci par PCR. Non seulement pour vérifier s'il y a un variant, mais aussi pour conserver un outil de suivi", confirme Olivier Véran dans les colonnes du JDD.
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