Covid-19 : le gouvernement accorde une prime aux travailleurs de la "deuxième ligne"
Les travailleurs essentiels, dits de la "deuxième ligne", vont pouvoir bénéficier d'une prime de 1 000 euros, exonérée de charges sociales, a confirmé le gouvernement lundi 15 mars. Les salariés, employeurs et syndicats sont mitigés.
Mardi 16 mars, le gouvernement a acté pour la troisième fois une "prime Macron". Les travailleurs essentiels dits de la "deuxième ligne", qui n'ont jamais arrêté de travailler depuis le début de l'épidémie de Covid-19, vont pouvoir toucher jusqu'à 1 000 euros, exonérés de charges sociales, sans condition de ressources. Auxiliaire de vie, Emilien Guignard pourrait en bénéficier, mais il gagne entre 1 100 et 1 400 euros nets par mois, alors, plus qu'une prime, il aimerait une augmentation pérenne.
Une revalorisation plutôt qu'une prime
"Le salaire, c'est la seule chose qui m'embête dans ce métier, parce que je me lève le matin avec la joie d'y aller. C'est ça qui manque", explique-t-il. Voilà plus de trois ans qu'il intervient chez un couple d'octogénaires, qui voudrait le voir récompensé. En attendant, les travailleurs essentiels comme Emilien Guignard, les salariés du bâtiment, de la grande distribution, les éboueurs ou les routiers pourraient même toucher jusqu'à 2 000 euros de prime. Les syndicats de salariés ne se disent pas satisfaits, estimant que le versement de cette prime restera au bon vouloir des employeurs.
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