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Covid-19 : le nombre de contaminations baisse légèrement mais la situation reste fragile

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Covid-19 : le nombre de contaminations baisse légèrement mais la situation reste fragile
Covid-19 : le nombre de contaminations baisse légèrement mais la situation reste fragile Covid-19 : le nombre de contaminations baisse légèrement mais la situation reste fragile (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - A-C. Roth, D. Fuchs
France Télévisions

Réuni en Conseil de défense sanitaire, mercredi 17 février, le gouvernement n'a pas décidé de nouvelles mesures sanitaires contre l'épidémie de coronavirus. L'exécutif a tout de même rappelé que la situation était toujours fragile.

Une légère baisse des contaminations au Covid-19 en France est perceptible depuis quelques jours : elles ont baissé de 10 % en une semaine. Ces chiffres ont été accueillis très prudemment par l'Élysée. "La situation reste si fragile qu'un rien peut la faire basculer", a déclaré Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, mercredi 17 février. Les chiffres des contaminations restent tout de même élevés, malgré cette baisse : 18 063 cas quotidiens ont été enregistrés en moyenne du 7 au 13 février.

Le variant britannique représente un cas sur cinq en France

La pression hospitalière reste également élevée. Mardi 16 février, 3 338 personnes étaient hospitalisées en réanimation, soit un nombre au-dessus de l'objectif des 3 000 fixé par Emmanuel Macron. D'après le ministre de la Santé, le variant britannique représente un cas sur cinq en France, contre un cas sur 20 pour les variants sud-africain et brésilien. Leur part ne cesse de progresser. "On est dans une phase de transition entre le variant historique et les nouveaux variants britannique, sud-africain et brésilien. On est en train de résoudre la problématique du variant historique, qui est en décroissance, mais malheureusement, toutes les mesures que nous prenons ne sont pas suffisantes pour résoudre en même temps la problématique des autres variants", affirme le docteur Pascal Crépey, épidémiologiste à l’École des hautes études en santé publique de Rennes (Ille-et-Vilaine).



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