Covid-19 : le plan blanc déclenché dans plusieurs régions et dans de nombreux hôpitaux français
Le plan blanc doit permettre d'augmenter les capacités d'accueil des patients, en déprogrammant certaines opérations non-urgentes et en rappelant du personnel.
Plusieurs Agences régionales de santé (ARS) ont demandé à tous les hôpitaux et établissements de santé de leur région de déclencher le plan blanc pour faire face à l'afflux de patients liés à la cinquième vague de Covid-19. Après la région PACA mardi 8 décembre, les ARS d'Auvergne-Rhône-Alpes, d'Occitanie, des Pays de la Loire, de Bourgogne-Franche-Comté et d'Île-de-France demandent mercredi à leurs hôpitaux de se réorganiser.
Dans les Hauts-de-France, l'ARS a demandé aux hôpitaux de la métropole lilloise, du Hainaut et de l'Oise de déclencher leur plan blanc. Elle demande aussi à tous les hôpitaux de déployer 114 lits de réanimation supplémentaires à l'échelle de la région.
Aucune région n'est épargnée
Depuis une semaine, de très nombreux établissements ont aussi pris l'initiative de déclencher leur plan blanc et aucune région n'est épargnée. C'est le cas dans l'Est pour les hôpitaux de Mulhouse et Colmar ou de Nancy. Même situation en Bretagne pour les hôpitaux de Saint-Malo, Dinan et Cancale mais aussi des hôpitaux de Vendée. Les centres hospitaliers du Mans, d'Alençon, d'Orléans ont pris la même décision. Ces derniers jours, les hôpitaux de Bayonne, de Bordeaux, de Nîmes, de Montpellier ou de Tours ont aussi sauté le pas.
En parallèle, l'ARS Île-de-France a décidé de réactiver la cellule régionale d'appui aux transferts intra-régionaux de malades en soins critiques ainsi que la cellule de renforts RH et la cellule régionale de gestion des lits afin d'appuyer les établissements dans la gestion des flux de patients.
Le plan blanc, largement déclenché à plusieurs reprises lors des précédentes vagues, doit permettre d'augmenter les capacités d'accueil des patients, en déprogrammant certaines opérations non-urgentes et en rappelant du personnel.
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