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Covid-19 : les tests salivaires autorisés dans les écoles par la Haute Autorité de santé

Ces tests seront analysés "en laboratoire ou dans le cadre des plateformes de dépistage organisé", précise la HAS. Toutefois, il ne faut pas s'attendre à avoir le résultat en 40 minutes, car ce ne sont pas des tests rapides.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un test salivaire réalisé en France et diffusé dans un reportage de France 2 le 4 février 2021. (FRANCE 2)

Vers des dépistages répétés dans les écoles et les universités. La Haute Autorité de santé (HAS) a approuvé, jeudi 11 février, des tests salivaires de détection du Covid-19 sur les personnes asymptomatiques. Ils seront analysés "en laboratoire ou dans le cadre des plateformes de dépistage organisé", a indiqué la professeure Dominique Le Guludec, présidente du Collège de la HAS.

Comment ces tests fonctionnent-ils ? Le recueil de la salive peut se faire au laboratoire ou à domicile, dans un tube fourni dans un kit de prélèvement, à ne pas mettre ensuite au réfrigérateur. Le prélèvement ne doit pas être fait dans les 30 minutes après avoir mangé, fumé ou s'être lavé les dents. Le délai de la remise de l'auto-prélèvement au laboratoire doit être le plus court possible et ne pas excéder 5 heures. Ne s'agissant pas de tests rapides, le résultat peut être connu en 24 à 48 heures. Pour les enfants de moins de six ans, qui ne savent pas forcément cracher, il est possible de recueillir la salive à l'aide d'une petite pipette, a indiqué le Dr Cédric Carbonneil, de la HAS.

Des tests adaptés au dépistage massif

"Ces tests salivaires étaient déjà autorisés [et remboursés] sur des personnes avec symptômes en deuxième intention, quand le test naso-pharyngé est difficile ou mal toléré", a rappelé, jeudi, la présidente du Collège de la HAS. La HAS recommande de les étendre "aux personnes contact, également en deuxième intention", mais "surtout au dépistage itératif dans des populations ciblées telles que les écoles, les universités, les Ehpad, le personnel soignant", a précisé Dominique Le Guludec. "Leur très bonne acceptabilité et leur bon niveau de performance sont particulièrement adaptés à ce type de dépistage, et en particulier à leur répétition", a-t-elle ajouté.

Cet avis de la HAS va dans le sens de la volonté du gouvernement de "multiplier les opérations collectives de dépistage". Le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait annoncé leur déploiement "notamment en direction des établissements scolaires (...), mais également des universités" le 4 février, lors d'une conférence de presse. Mercredi, à l'occasion de la séance hebdomadaire de questions au gouvernement du Sénat, le ministre de la Santé a promis entre 200 000 et 300 000 tests salivaires par semaine, dès la mi-février.

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