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Covid-19 : nouvelles restrictions pour les déplacements entre la Guadeloupe et la Martinique

A l'approche des Jours gras, qui marquent la fin du carnaval (annulé cette année) la préfecture de Guadeloupe a également rappelé les interdictions de rassemblement de plus de six personnes sur la voie publique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le service d'accueil des patients atteint de Covid-19 au CHU de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), le 24 septembre 2020. (LARA BALAIS / AFP)

Les préfectures de Guadeloupe et de Martinique ont annoncé, samedi 13 février, de nouvelles restrictions pour les déplacements entre les deux îles, après plusieurs cas confirmés du variant identifié au Royaume-Uni"Dès le mardi 16 février, les déplacements de personnes" entre les deux îles seront soumis à la nécessité d'avoir "un motif impérieux d'ordre personnel ou familial, de santé relevant de l'urgence, ou professionnel ne pouvant être différé", a indiqué la préfecture de la Guadeloupe dans un communiqué. Le "non-respect" de cette mesure "est passible d'une amende forfaitaire de 135 euros, majorée en cas de récidive", a-t-elle rappelé.

A l'approche des Jours gras, qui marquent la fin du carnaval (annulé cette année) la préfecture de Guadeloupe a également rappelé les interdictions de rassemblement de plus de six personnes sur la voie publique. Traditionnellement, les plus gros défilés du carnaval sont organisés lors de ces journées d'avant Carême, qui sont chômées dans l'archipel.

Le secteur du tourisme alerte sur le risque de "multiplication des faillites"

Plus tôt dans la semaine, le monde du tourisme s'est mobilisé contre la réinstauration, au début du mois, par le gouvernement des "motifs impérieux" pour se déplacer entre la Guadeloupe et l'Hexagone, afin d'éviter l'afflux de voyageurs pendant les vacances de février. Dans une lettre envoyée au ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, les professionnels du secteur ont alerté sur le risque de "multiplication des faillites" et rappelé que la venue de touristes durant les fêtes de fin d'année n'a pas fait augmenter les indicateurs de circulation du virus. "Il est temps d'accepter de vivre avec ce risque qui doit être bien sûr, contrôlé et limité", ont écrit les signataires, réunis en collectif.

Dans un communiqué, Sébastien Lecornu et le gouvernement ont rappelé la mise en place "de dispositifs de soutien massif pour accompagner les entreprises affectées" par les "mesures de restriction de déplacement depuis et vers les Outre-mer". "Au total, ce sont ainsi 500 millions d'euros d'aides qui ont été allouées à ce jour aux entreprises ultramarines du tourisme", ont-ils souligné.

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