Vaccination contre le Covid-19 : six cas d'effets indésirables graves "avec une évolution favorable" ont été observés en France
Il s'agit de "quatre cas de réactions allergiques et de deux cas de tachycardie" sur quelque 318 000 personnes qui ont reçu la première injection du vaccin dans le pays.
Quelques rares cas d'effets secondaires après une vaccination contre le Covid-19 ont eu lieu en France depuis le 27 décembre. "Six effets indésirables graves avec une évolution favorable ont été observés en France avec le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech lors de cette troisième semaine de vaccination", a indiqué jeudi 14 janvier l'Agence du médicament (ANSM). Il s'agit de "quatre cas de réactions allergiques et deux cas de tachycardie", a précisé l'Agence dans un point sur la campagne de vaccination. Les personnes qui en ont été victimes sont désormais rétablies. Ce sont les seuls effets secondaires graves recensés, ce vendredi 15 janvier, sur les 318 000 injections de la première dose du vaccin Pfizer-BioNTech.
Une trentaine de cas d'effets indésirables non graves en lien avec le vaccin ont par ailleurs été enregistrés dans la base nationale de pharmacovigilance.
Un résident d'Ehpad meurt après une injection, sans lien avec le vaccin
Un résident d'Ehpad est par ailleurs mort mercredi, deux heures après une injection du vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19. Mais le décès de cette personne aux "antécédents médicaux" et sous "traitement lourd" ne peut pas, à ce stade, être imputé au vaccin, selon l'ANSM.
"Aucun effet indésirable immédiat n'a été constaté suite à la vaccination", et le patient ne présentait pas de signes physiques de réactions allergiques, a ajouté l'Agence. "Au regard de ces éléments, des antécédents médicaux et du traitement lourd de la personne, rien ne permet de conclure que ce décès est en lien avec la vaccination", assure-t-elle.
Près de 320 000 personnes ont reçu une injection du vaccin en France
Le vaccin Pfizer-BioNTech, commercialisé sous le nom de Comirnaty, a été administré à quelque 318 000 personnes au total en France, selon les chiffres communiqués jeudi soir.
Après la survenue de cas de paralysies faciales dans d'autres pays avec ce vaccin, une expertise a été demandée à un centre de pharmacovigilance. L'analyse de ces cas étrangers confirme que ces troubles surviennent de façon extrêmement rare avec une incidence qui ne dépasse pas celle observée chaque année en période hivernale dans la population générale, note l'agence sanitaire.
Le premier rapport hebdomadaire sur l'ensemble des cas rapportés en France sera publié la semaine prochaine. Un rapport sera ensuite publié toutes les semaines.
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