Cet article date de plus de quatre ans.

Comment le coronavirus circule-t-il en France ?

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
Covid-19 : comment le virus circule-t-il en France ?
Covid-19 : comment le virus circule-t-il en France ? Covid-19 : comment le virus circule-t-il en France ? (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - F. Bouquillat
France Télévisions
France 2

Plusieurs signaux inquiètent les autorités sanitaires. C’est le cas de la hausse de la circulation du virus dans certains départements ou encore le nombre croissant d’interventions de SOS Médecins.

Non seulement le virus n’a pas disparu, mais il reprend une certaine vigueur. La carte de l’épidémie de Santé publique France sur le taux de reproduction du virus en témoigne. En Loire-Atlantique, un malade du Covid-19 contamine 1,5 personne. En Nouvelle-Aquitaine, le taux atteint 1,32. En Ile-de-France, un malade contamine un peu plus d’une personne et dans le Sud le taux monte à 1,24. La situation s’aggrave aussi à Paris.

Le risque d’une deuxième vague

Olivier Véran, ministre de la Santé, en est conscient : "J’ai des signaux d’attention particulière en provenance de certains hôpitaux parisiens avec un certain nombre d’indicateurs – nous suivons des batteries d’indicateurs – ce que j’appelle des signaux faibles de reprise épidémique : des appels à SOS Médecins, le nombre d’appels au Samu, le nombre d’admissions à l’hôpital, et nous assistons dans certains hôpitaux parisiens à une reprise épidémique". Les chiffres d’appel à SOS Médecins parlent. Pour suspicion de Covid-19, ils sont passés de 292 le 6 juillet à 478 le 13 juillet. Le professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, lance l’alerte : "Si on ne fait rien, on va se retrouver face à une deuxième vague ou un rebond de l’épidémie et on va de nouveau être confronté à un afflux de malades." De nombreux médecins souhaitaient que le masque soit rendu obligatoire dans les lieux publics.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.