SOS médecins : les sentinelles du Covid-19
Les praticiens de SOS médecins continuent d’être au contact avec des malades. Avec le Covid-19, ces derniers ont dû prendre de nouvelles précautions. Ils ont aujourd’hui comme lourde tâche de trier les cas graves et parfois de suppléer le 15.
Cela fait 35 ans que Stéphane Aszerman sillonne la capitale, pourtant, il ne l’avait jamais vu comme cela, confinement oblige. Faisant partie de SOS médecins, il enchaîne les visites. Il a débuté sa tournée du jour avec une personne prise de tremblements. “Quelqu’un qui faisait une crise de spasmophilie, c’est le problème du confinement, les gens finissent par se stresser et s’angoisser“, déclare t-il.
Un manque criant de moyens
Tachycardie, spasmophilie : le mal qui ronge, c’est bel et bien le stress. Les conditions de travail de ce médecin sont encore loin d’être satisfaisantes. “Je n’ai pas de gants, j’ai essayé désespérément d’en obtenir. Je me lave les mains 40 fois par jour", indique le médecin. Pour les masques, c’est le système D. Depuis le début de l’épidémie, le médecin a vu une dizaine de ses collègues tomber malades. Pour l’instant, Stéphane Aszerman dit ne pas voir plus d’un cas grave par jour.
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