Plan de relance : les transports en commun craignent d’être oubliés
Jeudi 3 septembre, le plan de relance de 100 milliards d’euros sera dévoilé. Quelques secteurs s’inquiètent déjà de ne pas en faire partie. C’est par exemple le cas des transports en commun, à l’arrêt à cause du Covid-19. Leur perte se chiffre en milliards.
Des bus loin d’être remplis et des rames de métro à moitié vide : malgré la rentrée, les usagers n’ont pas tous repris le chemin des transports en commun. "Certaines personnes sont encore très craintives", ou "beaucoup de collègues se sont mis au vélo" peut-on entendre du côté des Parisiens. En cause, les problèmes de distanciation, et le port parfois négligé du masque. En conséquence, l’affluence plafonne à 60% de la normale malgré le déconfinement. Pour rappel, les opérateurs se projetaient sur 80% environ. Ils tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme : 4 milliards d’euros de pertes, dont la moitié pour la seule Ile-de-France.
Valérie Pecresse assure que le prix du Navigo ne sera pas augmenté
Pour la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, pas question de faire trinquer les usagers. "On n’augmentera pas le Navigo pour payer l’addition du Covid" a-t-elle assuré, lors d’une visite dans le métro parisien. Scénario à l’étude, une avance remboursable de l’Etat pour compenser une partie des pertes en Ile-de-France, mais la région n’est pas la seule concernée : à Lyon, le réseau de transports a déjà perdu 165 millions d’euros, et se montre inquiet d’être oublié par les aides de l’État. Pour l’instant, l’Etat n’a aidé que la région Ile-De-France à hauteur de 425 millions d’euros.
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