Covid-19 : la pression hospitalière s'accentue en France qui enregistre 87 décès en 24 heures

Article rédigé par Vincent Matalon, Mathilde Goupil, Louis Boy
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des clients devant une boulangerie, à Toulouse (Haute-Garonne), le 21 septembre 2020.  (LILIAN CAZABET / HANS LUCAS)

La France a enregistré 87 morts dans les hôpitaux en 24 heures (96 la veille), portant le bilan total des décès depuis le début de l'épidémie à au moins 32 933, précise le site de l'agence sanitaire.

Ce qu'il faut savoir

La pression hospitalière liée à l'épidémie de Covid-19 continue d'augmenter en France. Selon les chiffres publiés mardi 13 octobre par Santé publique France (SpF), une nouvelle hausse des hospitalisations en réanimation a été enregistré au cours des dernières 24 heures. Leur nombre s'élève désormais à 1 633, soit 94 de plus que la veille. Les nouvelles admissions en réanimation ont également augmenté, avec 226 patients admis mardi. 

La France a enregistré 87 morts dans les hôpitaux en 24 heures (96 la veille), portant le bilan total des décès depuis le début de l'épidémie à au moins 32 933, précise le site de l'agence sanitaire.

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  Le retour du confinement "partiel" aux Pays-Bas. Les Pays-Bas doivent retourner en "confinement partiel", a annoncé le Premier ministre, Mark Rutte. A savoir : la fermeture des bars et des restaurants et l'interdiction de la vente d'alcool le soir. Ces mesures resteront en vigueur au moins quatre semaines, avec une évaluation au bout de deux semaines. Si elles s'avèrent insuffisantes, des restrictions plus sévères pourraient être décidées, a prévenu le ministre de la Santé, Hugo de Jonge. Par ailleurs, les rassemblements publics de plus de quatre personnes sont interdits, un maximum de 30 personnes sont autorisées à se réunir en intérieur et les horaires d'ouverture des commerces vont être limités.

  La reprise économique sera "longue".  "L'ascension sera probablement longue, inégale et incertaine", a prévenu mardi 13 octobre, l'économiste en chef du Fonds monétaire international, Gita Gopinath. Face à la pandémie de Covid-19, la récession sera toutefois moins sévère que prévu en 2020. L'organisation table désormais sur une contraction du produit intérieur brut (PIB) mondial de 4,4% cette année, contre 5,2% estimés en juin. Cette légère révision à la hausse des prévisions s’explique en grande partie par un rebond plus rapide qu’attendu au deuxième trimestre dans les économies avancées. 

 Un nouveau Conseil de défense sanitaire. A la veille de l'interview d'Emmanuel Macron sur France 2 et TF1, le chef de l'Etat a réuni, mardi, un nouveau Conseil de défense sanitaire pour organiser la réponse à la pandémie de Covid-19. Le gouvernement a étudié les moyens d'endiguer une deuxième vague. Avec la recrudescence de l'épidémie, Montpellier (Hérault) et Toulouse (Haute-Garonne) ont basculé en zone d'alerte maximale dans la nuit de lundi à mardi.

Toulouse et Montpellier en alerte maximale. Dans l'Hérault, en plus de Montpellier, sept communes attenantes sont concernées : Saint-Gély-du-Fesc, Saint-Clément-de-Rivière, Teyran, Palavas-les-Flots, Saint-Aunès, Mauguio et Montarnaud. Ces mesures, selon la préfecture, visent à "limiter les grands rassemblements, empêcher les activités à risque et réguler les autres types d’activité pour permettre à la vie économique et sociale de se poursuivre". De son côté, la préfecture de Haute-Garonne explique que 16 communes de l'agglomération toulousaine sont concernées en plus de la ville rose : Colomiers, Tournefeuille, Blagnac, Plaisance-du-Touch, Cugnaux, Balma, Castanet-Tolosan, Saint-Orens-de-Gameville, Labège, Aucamville, Launaguet, L'Union, Portet-sur-Garonne, Ramonville-Saint-Agne, Auzeville-Tolosane et Quint-Fonsegrives.