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Hôpital : "À chaque fois, il y a des effets d'annonce", déplorent les infirmiers

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ITV Amouroux
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Article rédigé par franceinfo
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Depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron a avancé avec prudence sur le dossier de l'hôpital. Que représente la visite du chef de l'Etat à la l'hôpital de la Pitié Salpêtrière. Thierry Amouroux, porte-parole du syndicat national des personnels infirmiers, est l'invité du 23h.

Emmanuel Macron était-il sincère, en campagne ou les deux à la fois en rendant visite au personnel soignant ? "On ne se fait pas trop d'illusions. Ce n'est pas la première fois qu'il annonce un changement de cap, mais nous, on ne s'appuie que sur les actes et on voit que sur tous les textes votés depuis le début de l'épidémie, aucun n'a accordé le moindre centime supplémentaire au budget de l'hôpital. Donc oui nous sommes inquiets du décalage qu'il y a entre ce que l'on vit nous sur le terrain et ce qui est décidé dans les hautes sphères", explique le porte-parole du syndicat des personnels infirmiers, Thierry Amouroux.

Pas de prime égale

L'hôpital réclame un investissement dans les bâtiments, sur le matériel. Après les mots d’amour, le personnel attend les preuves ? "Oui parce que la prime de 1500 euros, c'est vrai pour 40 départements. Mais pour 60 départements, ce sera seulement 500 euros. C'est-à-dire deux fois moins que les fonctionnaires de l'État ou les collectivités territoriales. À chaque fois, il y a des effets d'annonce mais derrière, des textes réduisent les choses. De même que le grand plan de l'hôpital annoncé… La seule chose qui en est ressortie, ce sont des primes territoriales qui n'ont concerné que quatre départements sur 100, et au sein de ceux-ci, que 11% des infirmières qui ont eu une petite prime en plus", déplore Thierry Amouroux.

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