Hydroxychloroquine : l'Agence française du médicament va réexaminer sa position après avoir suspendu les essais
L'ANSM imite ainsi la décision de l'Organisation mondiale de la santé qui estime que les critiques contre le protocole scientifique sont infondées.
L'ANSM, l'Agence française du médicament qui avait suspendu les essais cliniques sur l'hydroxychloroquine la semaine dernière, va réexaminer sa position, emboitant ainsi le pas de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) qui a décidé de reprendre ses essais mercredi 3 avril.
Aucune raison de modifier le protocole
Ces essais entrepris dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 avaient été arrêtés après la publication d'une étude dans la prestigieuse revue médicale The Lancet. Mais finalement, après analyse des "données disponibles sur la mortalité", les membres du Comité de sécurité et de suivi de l'OMS ont estimé "qu'il n'y avait aucune raison de modifier le protocole" des essais cliniques. Cette étude publiée par The Lancet avait été critiquée sur sa méthodologie.
Mardi 2 juin, The Lancet a également pris ses distances avec les conclusions de l'étude, en reconnaissant dans un avertissement formel que "d'importantes questions" planaient à son sujet. La revue souhaite ainsi "alerter les lecteurs sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été portées à (son) attention" au sujet de cette étude qui fait actuellement l'objet d'un audit initié par ses auteurs, indique The Lancet.
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