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La réintégration des soignants non vaccinés n'est toujours "pas d'actualité", déclare le nouveau ministre de la Santé, François Braun

François Braun a précisé que seuls 0,53% des agents étaient suspendus, soit moins de 12 000 personnes toutes professions confondues. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le ministre de la Santé François Braun arrive au Conseil des ministres, le 5 juillet 2022 à l'Elysée. (LUDOVIC MARIN / AFP)

La réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid "n'est pas d'actualité", a affirmé le nouveau ministre de la Santé, François Braun, mardi 5 juillet. Lors d'une audition à l'Assemblée nationale, il a souligné le faible nombre d'agents hospitaliers suspendus pour cette raison.

"La dernière enquête conduite auprès des ARS (agences régionales de santé), des établissements sanitaires et médico-sociaux fait apparaître une proportion très faible d'agents suspendus, de 0,53%", a-t-il souligné à l'occasion d'une discussion sur le projet de loi "de veille et de sécurité sanitaire". Cela représente "un peu moins de 12 000 [personnes] toutes professions confondues, avec les personnels techniques et administratifs", a-t-il précisé par la suite, en réponse à une question.

Le texte gouvernemental acte la fin de la plupart des mesures d'urgence sanitaire contre l'épidémie de Covid-19 après le 31 juillet. La réintégration de ces soignants a fait l'objet d'une série de questions de la part de plusieurs groupes d'opposition. Le député Ugo Bernalicis (LFI), notamment, avait auparavant demandé au ministre s'il était "prévu de réintégrer les soignants" après cette échéance et Philippe Gosselin (LR) avait estimé "qu'il serait temps de faire une espèce d'amnistie".

"Ce n'est pas d'actualité et ce n'est pas l'objet de ce texte", a répondu François Braun. "Je préfère souligner la responsabilité et l'engagement de l'immense majorité des professionnels qui se sont fait vacciner", a ajouté cet urgentiste de profession, expliquant que "ne pas se vacciner, c'est plus de malades [donc] une surcharge supplémentaire de notre système de santé". Néanmoins "la suspension de cette obligation reste possible par décret, après avis des autorités scientifiques bien sûr, et si la situation épidémique le permet".

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