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Ma vie de confinée. Et les poissons d’avril tombèrent à l’eau

Olivia Leray, confinée dans son appartement, nous fait vivre au jour le jour, sa vie quotidienne. Ce mercredi 1er avril, elle interroge le sort du poisson, voué en ces temps troublés à tomber à l'eau.

Article rédigé par franceinfo - Olivia Leray
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Cette année, on peut dire sans avoir peur du flop que l'aimable tradition des poissons d'avril pourrait bien tomber à l’eau.  (PIERRE HECKLER / MAXPPP)

Comment va-t-il être, ce 1er avril confiné ? Probablement pas top. On peut dire sans avoir peur du flop que cela va tomber à l’eau. Déjà parce qu’on vient de le dire à tous nos auditeurs qui  ne s’en souvenaient pas, du coup ils ne se feront pas avoir, et c’est moins drôle : il ne faut jamais rappeler qu’on est le 1er avril. Jamais. Ensuite parce qu’on est confinés, et qu’une fois qu’on a collé un poisson dans le dos de la personne avec la quelle on vit la blague est un peu finie, on peut se rasseoir gentiment sur le canapé.   Et puis, enfin, parce que j’ai sondé un peu le réseau social Twitter pour savoir si, malgré tout, on pourrait envoyer un petit sms, en privé, un truc qui égaie la journée. Ben je vous préviens : c’est non…

Voilà en effet ce que j’ai trouvé : "Le premier qui me fait un poisson d’avril genre c’est la fin du confinement, je le dégomme après le confinement." Ca c’est Ryou, qui nous dit ça. Même chose chez Cléliou : "Que quelqu’un ose me dire que c’est la fin du confinement aujourd’hui, je le balaye." Voilà. Ensuite, nous avons Marvin qui dit : " Imaginez les zouz, Macron, il nous dit ca y’est, on a éradiqué le covid-19… Non je rigole les tocards, restez chez vous."

Et puis, rien à voir, il y en a qui ont gardé le poisson d’avril et le romantisme au corps : "Aujourd’hui, c’est le seul jour de l’année ou tu peux dire je t’aime a un personne et lui dire poisson d’avril si ça se passe mal." Bon voilà, à part cela, pas top ambiance aujourd’hui : je vous conseille d’éviter les blagues. Même Google a décidé de s’en passer il ne fera pas ses poissons d’avril traditionnels.

Enfin, si l’idée vous prend quand même, sachez qu’en Thaïlande, on ne rigole absolument pas avec ça. Le gouvernement a prévenu : les blagues du poisson d’avril à propos du coronavirus, quelles qu’elles soient, hein, petite ou grosse blague, seront passible d’une peine de prison : ça peut aller jusqu’à 5 ans. On va donc peut-être garder nos blagues pour l’année prochaine… 

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