Chaleur : quand les masques tombent
Porter le masque avec les fortes chaleurs s'avère très difficile pour certains métiers. Dans le Sud-Ouest, il a fait 35°C et 33°C à Reims (Marne).
Plusieurs régions ont connu une chaleur étouffante lundi 14 septembre. À Reims (Marne), pas un nuage et 33°C à l'ombre. Difficile de respirer derrière un masque. "C'est fatigant et puis on a le tournis parce qu'il fait très chaud mais si c'est pour notre sécurité…", concède une femme. Dans les bus, il n'y a pas non plus de climatisation, au grand dam des chauffeurs. Il faut dire que Reims est la ville la plus touchée du Grand-Est et le masque est obligatoire dans toutes les rues. Les gens ont du mal à le supporter et le retirent parfois, même s'ils prennent le risque de prendre une amende.
Les jeunes très touchés
Le virus circulerait particulièrement parmi les jeunes. Après les cours, et le masque quatre heures sur le nez, difficile de le garder dehors. Ils mettent en avant la chaleur pour justifier le choix de l'enlever. Pour les serveurs, impossible de le retirer de la journée. "On a l'impression de ne pas respirer pleinement", avoue l'un d'eux. Un restaurateur a décidé de fermer une de ses terrasses en raison des fortes chaleurs. Si avec la chaleur le masque devient humide, son efficacité n'est plus assurée.
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