Pass sanitaire : face à la recrudescence des demandes, les syndicats pharmaceutiques demandent "la mise en place d'autotests supervisés"
Le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France craint que les officines soient submergées par les personnes voulant faire un test et ainsi obtenir le pass sanitaire, après la validation de son extension.
Alors qu’un nouveau record de quatre millions de tests PCR et antigéniques prélevés a été battu entre le 27 juillet et le 2 août, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) demande vendredi 6 août sur franceinfo "des solutions externes" pour soulager les équipes des officines.
Pour Philippe Besset, la validation en grande partie du pass sanitaire par le Conseil constitutionnel va entraîner "encore une recrudescence de demandes". "Il est clair que ça va être compliqué d'augmenter encore la cadence. Un peu, on pourra, mais pas beaucoup", prévient-il.
L'espoir d'une mise en place dès le 9 août
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France discute donc de solutions avec les autorités de santé, dont "la mise en place des autotests supervisés". "Il n'est pas question de pouvoir l'enregistrer soi-même, il y aurait trop de faux", tempère Philippe Besset. "Mais on pourrait permettre à un professionnel de santé - pharmacien, infirmier, médecin - de superviser."
"Cela pourrait se faire dans des barnums mis en place par les collectivités, ou bien dans les pharmacies qui ne font pas de tests antigéniques, dès lundi 9 août."
Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de Franceà franceinfo
L’autre solution envisagée pour soulager les équipes des 12 000 officines qui réalisent des tests antigéniques, c’est l’allongement des délais de validité du pass sanitaire "à 72h", contre "48h actuellement". "Ça permettrait de se faire tester un peu moins souvent", insiste Philippe Besset. Quant aux Français qui ont déjà reçu une dose de vaccin, la FSPF réclame "d'avoir également un délai allongé, peut-être à une semaine", de la validité de leur pass sanitaire "dès lors qu’ils se font tester", conclut Philippe Besset.
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