: Vidéo Covid-19 : "Le pass sanitaire à l'entrée de l'hôpital, c'est une usine à gaz", déplore Philippe Juvin
"Ça fait des mois qu'on aurait dû travailler à la mise en œuvre" du pass sanitaire explique le candidat LR à la présidentielle et chef de service des urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou.
"Le pass sanitaire à l'entrée de l'hôpital, c'est une usine à gaz", a déclaré Philippe Juvin, maire LR de la Garenne-Colombes et chef de service des urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou, mercredi 4 août sur franceinfo. Si le Conseil constitutionnel donne son feu vert, le pass sanitaire sera demandé à partir du 9 août à l'entrée des cafés-restaurants, foires et salons et établissements médicaux.
"Dans un hôpital, il n'y a pas une entrée, mais il y en a plein. Il y a des tas de gens qui viennent : des policiers, des pompiers, des ambulanciers, des réparateurs d'ascenseur, des gens pour venir nettoyer, des cuisiniers où des touristes par exemple", détaille Philippe Juvin. Le candidat LR à la présidentielle prend l’exemple de l’hôpital européen Georges-Pompidou où il travaille, situé "à côté de la Tour Eiffel" et où "il y a quelques touristes. Quand ils arrivent, comment on fait ? Ils n'ont pas de pass sanitaire, ils ont été vaccinés avec le vaccin chinois. Là-dessus, le touriste lui-même est accompagné d'un accompagnant. On demande le pass sanitaire de l'accompagnant ? On lui dit de ne pas entrer s'il n'est pas vacciné ? On voit qu'il y a une vraie machine à gaz et je suis, comme beaucoup de mes collègues, perplexe sur l'application de ces règles", explique le maire LR de la Garenne-Colombes.
"Ça fait des mois qu'on aurait dû travailler à la mise en œuvre" du pass sanitaire, "et on voit qu'en trois semaines, on n'y arrive pas", affirme encore Philippe Juvin. "On va continuer à soigner les gens, qu'ils soient vaccinés ou non. Il n'y a aucun doute là-dessus. Dans un service d'urgences, on ne demandera pas de pass sanitaire", a-t-il conclu.
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