Pass sanitaire : le "convoi de la liberté" a été interdit d'accès à Paris
Les convois de la liberté sont en route pour Paris. Ils sont pourtant interdits d'accès dans la capitale. Une décision prise par le préfet de police qui redoute des risques de trouble à l'ordre public.
Paris est encore à 700 km, mais des automobilistes Nîmois comptent bien y être dans la soirée du vendredi 11 février. "On est déterminés, on ira jusqu'au bout", lancent-ils. Aucune demande de manifestation n'a été déposée, et le préfet de Paris a annoncé ce qui attend les participants du "convoi de la liberté" en cas d'entrave à la circulation : jusqu'à deux ans d'emprisonnement, 4 500 euros d'amende et la mise en fourrière de leur véhicule. "On passera. On verra après", assure une femme.
En route vers Bruxelles
D'autres rappellent que Paris n'est pas leur destination finale. "Le but n'est pas de bloquer ni de rentrer dans Paris, c'est juste une étape sur le trajet de Bruxelles", confie un automobiliste. Les autorités belges ont également annoncé l'interdiction d'accès du convoi, qui doit arriver lundi 14 février. En attendant, sur les routes de Bretagne ou à Avignon (Vaucluse), les participants peuvent compter sur les signes de soutien qu'ils rencontrent. "Les gens ont besoin de cette énergie, de ce mouvement, et ont envie que ce convoi arrive", confie une sympathisante. Quel que soit le nombre de participants, le "convoi de la liberté" a atteint sa première étape : se rendre visible.
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