Salles de sport : en détresse, une gérante vit avec son fils dans les vestiaires de sa salle
Il y a tout juste un an, une gérante ouvrait sa salle de sport dans l’Aude. Elle est aujourd’hui au bord de la faillite et vit dans les vestiaires de sa salle avec son fils.
Derrière les lumières d’une salle de sport flambant neuve du centre-ville de Narbonne (Aude) se cache la détresse d’une gérante. Depuis le début du mois de décembre, elle a dû quitter sa maison et vit désormais avec son fils de 16 ans dans les vestiaires de la salle, raconte l’édition du jeudi 21 janvier du 12/13. “On n'a jamais été dans une situation précaire, mais le deuxième confinement nous a fait glisser doucement, mais sûrement vers une pente qu’il fallait arrêter”, explique Cyrille Tirard.
17 000 euros de charges fixes mensuelles
Elle venait d’ouvrir son établissement lorsque le premier confinement a été décidé, afin d’endiguer l’épidémie de Covid-19. Avec 17 000 euros de charges fixes mensuelles et aucune aide, l’ancienne sportive de haut niveau puise alors dans son fonds de roulement, pour honorer ses dettes. Le deuxième confinement lui est fatal.
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