Covid-19 : l'Europe veut devenir "d'ici l'été, le continent qui produit le plus de vaccins au monde", affirme Emmanuel Macron
"ll s'agit aussi d'empêcher que d'autres pays développés se servent sur le dos de l'Europe alors que certains contrats (...) ne sont pas respectés", a-t-il ajouté.
Ce qu'il faut savoir
L'Union européenne veut accroîte la production de vaccins contre le Covid-19 sur son territoire."[Nous allons] accroître cette production européenne dès les prochaines semaines, afin de produire totalement pour nous-mêmes, et d'être, d'ici à l'été, le continent qui produit le plus de vaccins dans le monde", a affirmé Emmanuel Macron à l'issue d'une première session de travail du Conseil européen, jeudi 25 mars."ll s'agit aussi d'empêcher que d'autres pays développés se servent sur le dos de l'Europe alors que certains contrats (...) ne sont pas respectés", a-t-il ajouté, visant le laboratoire AstraZeneca. Suivez notre direct.
Trois nouveaux départements placés en confinement partiel. Le Rhône, la Nièvre et l'Aube s'ajoutent aux 16 départements soumis depuis samedi à la fermeture de certains commerces et à l'interdiction de se déplacer au-delà de 10 km sauf dérogation, a annoncé Olivier Véran lors d'une conférence de presse jeudi.
Roselyne Bachelot sous oxygène renforcé. La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a annoncé, jeudi sur Twitter, qu'elle bénéficiait désormais d'une "oxygénothérapie renforcée". "Je tenais à remercier tous ceux qui m'ont envoyé des messages chaleureux, ils me touchent et me portent ! Je suis prise en charge par des soignants exceptionnels", a-t-elle déclaré sur le réseau social.
Situation "très tendue" dans les Hauts-de-France. En tout, "3 281 personnes Covid+ sont actuellement hospitalisées dans la région, dépassant ainsi les deux vagues précédentes" et "la circulation très active du virus se traduit par une nette augmentation des admissions et hospitalisations", avertit l'Agence régionale de santé.
La France pourrait basculer dans la "liste rouge" du Royaume-Uni. Interrogé mercredi au Parlement sur le fait de savoir pourquoi la France ne se trouvait pas sur la "liste rouge" des pays soumis à des restrictions de voyages, Boris Johnson a répondu que c'est "une chose que nous allons devoir étudier". Il a toutefois mis en garde contre les perturbations que provoqueraient d'éventuelles mesures, en particulier dans les échanges commerciaux entre les deux côtés de la Manche.