Grève générale en Guadeloupe : flambée de violence à Pointe-à-Pitre
En Guadeloupe, la mobilisation contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale fait rage. Le gouvernement a annoncé l’arrivée de 200 gendarmes et policiers en renfort dans les prochains jours.
Vendredi 19 novembre. Les policiers sont obligés de puiser l’eau d’une rivière pour éteindre des véhicules incendiés. Les routes étant bloquées, l’acheminement de matériel est quasi-impossible. Depuis 5 jours, soignants et pompiers manifestent contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale. Toutefois, dans la nuit de jeudi à vendredi, la situation a dégénéré : quatre immeubles ont été réduits en cendres, les routes barrées, des bijouteries pillées…Vendredi 19 novembre, le ministère de l’Intérieur a annoncé l’arrivée de gendarmes et policiers en renfort.
Une activité économique au ralenti
En Guadeloupe, les écoles sont actuellement fermées. Au CHU, les salariés grévistes empêchent les non-grévistes d’accéder à l’hôpital. La moitié du personnel médical manque à l’appel et le bloc opératoire assure un service minimum. Alors que les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre se sont poursuivis pendant la journée de vendredi, les grévistes souhaitent entamer des négociations avec l’Etat.
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