Covid-19 : la question de l'isolement des personnes positives et des cas contacts toujours en suspens

Liam, 20 ans, n’a quasiment aucun symptôme, mais doit tout de même observer l’isolement, testé positif à Omicron il y a huit jours. Toujours positif, il se plie volontiers aux dix jours de quarantaine. "Si ma grand-mère l’attrape ou fait une forme grave, je serais dévasté, de me dire que j’ai possiblement envoyé quelqu’un à l’hôpital", explique l’étudiant. Les cas contacts, eux, doivent observer sept jours d’isolement, dix-sept si la personne infectée vit dans le même foyer.

"Permettre à la société de fonctionner"

"Pour les malades, ce n’est pas une bonne idée de raccourcir la période d’isolement", estime le Dr William Dab. Pour ce chef de service de l’hôpital Lariboisière (Paris), autre discours : "Pour être réaliste et permettre à la société de fonctionner, il faut réduire les durées, quitte à prendre un petit risque." Où placer le curseur ? La difficulté est encore de déterminer qui est contagieux, et qui ne l’est pas.