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Vidéo "Ça fait plaisir" : quand une marque de consommateurs aide ceux que le confinement a mis en difficulté

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Complément d'enquête. "Ça fait plaisir" : quand une marque de consommateurs aide ceux que le confinement a mis en difficulté
Complément d'enquête. "Ça fait plaisir" : quand une marque de consommateursaide ceux que le confinement a mis en difficulté Complément d'enquête. "Ça fait plaisir" : quand une marque de consommateurs aide ceux que le confinement a mis en difficulté
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Alors que les bars et restaurants sont fermés pour cause de coronavirus, grâce à une marque coopérative, le gérant de ce café a pu retrouver une activité et un revenu... et voir son établissement redevenir le centre du village. Extrait de "Complément d'enquête".

"Ça fait bizarre de se sentir seul derrière son bar... On a été les premiers à fermer, on sera les derniers à ouvrir. Sans clients, le moral descend très bas." Le 16 mars, Alain a dû fermer son bar-restaurant. Depuis, il n'a aucun revenu. La prime de 1 500 euros versée par l'Etat a été engloutie par les factures. Pour vivre, il ne peut compter que sur les 600 euros mensuels que touche sa femme, au chômage.

Pourtant, une bonne nouvelle a fini par arriver par mail : une aide de 1 500 euros. Celle-là ne vient pas de l'Etat, mais de l'initiative d'un habitué du bar. Il a signalé la situation d'Alain et fait appel à des donateurs. "Si on ne fait rien, estime Constantin, on va se retrouver avec des villages morts, et uniquement des grandes surfaces ou des centres commerciaux. Et plus aucune vie de quartier."

Un fonds de solidarité lancé par le fondateur de "C'est qui le patron ?!"

Ce fonds de solidarité a été lancé par le fondateur de "C'est qui le patron ?!", une marque coopérative qui vend du lait, de la farine et des pâtes en payant correctement les agriculteurs. Avec la crise du coronavirus, constate Nicolas Chabanne, ses produits s'arrachent et ses bénéfices explosent : près de 300 000 euros en deux mois.

"Il ne peut pas y avoir, quand on partage tous une crise comme celle-là, estime-t-il, des gens qui font des records de ventes et de bénéfices pendant que d'autres, qui achètent les produits, se retrouvent sur le carreau ou au chômage et ferment leur commerce. Ça, c'est pas possible."

Le patron de bar s'est temporairement reconverti en épicier. Il sert de point relais aux produits de "C'est qui le patron ?!", moyennant une commission. Les gens du village se sont mobilisés pour passer commande, et Alain touchera 170 euros ce jour-là. "C'est classe", confie-t-il, très ému de voir son petit bar redevenir le centre du village.

 Extrait de "Patrons : profiteurs ou bienfaiteurs ?", un reportage à voir le 14 mai 2020 dans "Complément d'enquête".

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