: Vidéo Coronavirus : "Le virus ne s’arrête pas à la frontière, mais les gens qui portent les virus peuvent être arrêtés à la frontière", estime Marine Le Pen
La présidente du Rassemblement national a dénoncé "l'incohérence du gouvernement" dans la gestion de cette crise sanitaire liée au coronavirus Covid-19.
"Ceux qui viennent des foyers, comme la Lombardie, ne peuvent pas venir en France pendant un certain temps, jusqu'à ce que l’épidémie soit jugulée", a déclaré mercredi 26 février sur France Inter Marine Le Pen, à propos de l'épidémie du coronavirus Covid-19. La présidente du Rassemblement national (RN) a estimé qu'il fallait, en France, "éviter la circulation des gens qui viennent des endroits qui sont des foyers d’épidémie".
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Selon Marine Le Pen, la maîtrise des frontières, une pratique de "bon sens" et de précaution, "aurait évité à six pays de voir arriver sur leur territoire des gens qui ont le coronavirus en provenance de Lombardie". Marine Le Pen a pointé du doigt la responsabilité des voyageurs venus de Lombardie dans les cas de contamination en Autriche, en Roumanie, en Suisse, en Croatie, en Espagne et en France. "Les virus ne s’arrêtent pas à la frontière mais les gens qui portent les virus peuvent être arrêtés à la frontière", a ajouté la présidente du RN.
Cela ne choque personne qu’on confine des villes mais ça choquerait qu’on maîtrise les frontières. Mais un confinement ce n'est jamais qu'une frontière qu'on met autour d'une ville.
Marine Le Penà France Inter
Marine Le Pen a également dénoncé "l'incohérence du gouvernement" dans la gestion de cette crise sanitaire. "Je n'arrive pas à comprendre pourquoi on rapatrie des Français que l'on met en quarantaine, alors qu'on laisse des avions des mêmes provenances atterrir tous les jours sans aucun contrôle, ni aucune question posée sur la provenance des voyageurs. Ceci n’a aucun sens", a estimé la députée. Selon la présidente du RN, il est également "totalement incohérent de demander aux enfants, qui reviennent de Lombardie, de rester confinés pendant 14 jours et dans le même temps de laisser les trains, les avions, continuer d'atterrir sur le territoire."
"Il n’est pas raisonnable de les accueillir", a ajouté Marine Le Pen, concernant les 3 000 supporters de la Juventus Turin qui doivent arriver à Lyon pour le match de Ligue des champions OL-Juventus mercredi soir. "Nous sommes encore confrontés là à une incohérence de la part du gouvernement", a-t-elle poursuivi avant d'insister : "Il faut éviter la circulation de nombreuses personnes qui pourraient représenter demain des foyers d'épidémie."
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