Cet article date de plus de trois ans.

Vidéo Covid-19 : la question du non-remboursement des tests "se posera autour de la rentrée", avance Gabriel Attal

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

L'Académie nationale de médecine a recommandé de suspendre le remboursement des tests de dépistage dits de "confort" qui "peuvent détourner les individus de la vaccination".

"Je pense que c'est une question qui se posera autour de la rentrée", a expliqué lundi 28 juin sur franceinfo le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, interrogé sur l'éventualité d'un arrêt du remboursement des tests PCR et antigéniques du Covid-19 lorsqu'ils sont faits par "confort".

>> Présidentielle 2022, crise sanitaire... Le "8h30 franceinfo" de Gabriel Attal

Le 23 juin, l'Académie nationale de médecine a recommandé de "suspendre le remboursement des tests" qui sont "pratiqués pour convenances personnelles (obtention d'un pass sanitaire, voyages internationaux, participation à des événements collectifs) chez les personnes non vaccinées" de sorte à "élever rapidement le niveau national de couverture vaccinale au cours de l'été".

"Parmi les facteurs qui peuvent détourner les individus de la vaccination, il faut s'interroger sur le recours répété aux tests RT-PCR ou antigéniques qui sont offerts gratuitement sur le sol français à la différence de la plupart des pays européens", avait avancé l'Académie dans un communiqué.

"Je ne fais pas ici d'annonce mais la question [de l'arrêt du remboursement] pourra se poser", poursuit Gabriel Attal. "On voit aujourd'hui que pour faire un certain nombre de choses, il faut être soit totalement vacciné, avec un schéma vaccinal complet, soit il faut avoir réalisé un test", observe le porte-parole du gouvernement. "Vous avez des personnes qui ont fait leur première dose il y a quelques semaines, ne serait-ce que parce qu'elles n'avaient pas le droit de le faire avant donc elles ne peuvent pas être totalement vaccinées aujourd'hui", avance-t-il. Rendre le test payant aujourd'hui reviendrait à "obliger à payer [des personnes] qui n'y sont pour rien, qui attendent le délai pour avoir leur deuxième dose", justifie Gabriel Attal.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.