: Vidéo Covid-19 : "Les données de santé du pass sanitaire seront protégées", veut rassurer Cédric O
Le secrétaire d'État chargé de la Transition numérique a apporté plusieurs précisions à propos du pass sanitaire, qui commencera à rentrer véritablement en application à partir du 9 juin en France.
"Les données de santé seront protégées", a assuré le secrétaire d'État chargé de la Transition numérique Cédric O, dimanche 23 mai sur franceinfo. Il était interrogé sur le pass sanitaire, déployé en France à partir du 9 juin, date de la troisième étape du plan de déconfinement dans le contexte de l'épidémie de Covid-19.
Il rappelle que trois types d'informations figureront sur ce pass sanitaire : "Soit un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures, soit un vaccin, soit le fait d'avoir eu un test positif entre deux semaines et six mois après le test, puisque c'est ça qui certifie que vous avez été malade et donc que vous êtes immunisé." Mais Cédric O insiste : "Les personnes qui vont vérifier votre pass sanitaire (...) ne verront aucun de ces détails. La seule chose qu'elles verront, c'est vert ou rouge, c'est-à-dire que vous avez été l'un de ces trois choix."
Ce pass sera exigé lors de "grands rassemblements de plus de 1 000 personnes", reprécise le secrétaire d'État. Ce dispositif est actuellement en phase d'expérimentation sur les vols et les bateaux à destination de la Corse et de l'Outre-Mer. Puis, il sera testé lors du concert d'Indochine, le 29 mai prochain à Paris. Mais la liste précise des lieux où il faudra se munir d'un pass sanitaire n'est pas encore arrêtée. "De manière générale, les salons, les foires d'expositions", cite Cédric O. Il n'a pas encore de réponse pour des lieux comme le Château de Versailles ou au Club med, par exemple (l'agence de voyage a annoncé qu'elle le demanderait à ses clients).
"On publiera la liste précise des catégories de lieux, dans les jours qui viennent. Je pense demain ou après-demain."
Cédric Oà franceinfo
En revanche, le secrétaire d'État assure d'ores et déjà que les musées, les commerces, les restaurants et les entreprises ne seront pas concernés. Il prévient : toute personne qui se verrait imposer la présentation de son pass sanitaire dans l'un de ces lieux "pourrait porter plainte", parce que "c'est interdit et c'est puni par la loi".
Cédric O considère que la France a fait un choix "très proportionné", même si d'autres pays comme "l'Allemagne et l'Autriche ont choisi d'aller plus loin, c'est-à-dire d'utiliser le pass sanitaire pour le quotidien, aller au restaurant ou faire du shopping". Autre garantie apportée par le secrétaire d'État chargé du numérique : seuls des agents "homologués" pourront flasher les pass sanitaires, "c'est ce qui a été convenu dans la loi qui a été adoptée par les sénateurs". Il ne peut pas encore indiquer qui pourra homologuer ces agents, mais il estime qu'"on n'a pas besoin d'une surenchère procédurale".
Pour celles et ceux qui ne pourraient télécharger le pass sanitaire sur leur téléphone portable, Cédric O rassure : "Le QR code qui est présent dans votre application, il est sur la feuille." Quant aux Français vaccinés avant le 11 mai et qui n'ont pas reçu de QR code, ils vont pouvoir le télécharger sur le site de l'assurance maladie "avant le 1er juin". Par ailleurs, à partir du 26 juin, un certificat européen, l'équivalent européen du pass sanitaire, sera nécessaire pour voyager. Un accord entre les 27 membres de l'Union européenne a été trouvé.
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