: Vidéo L’interview exclusive du porte-parole du gouvernement Olivier Véran sur Brut
Malgré l’augmentation de cas de Covid-19, il n’est pour l’instant pas question de remettre en place le masque obligatoire dans les lieux publics, assure Olivier Véran. “Ça n'est pas obligé, mais c'est nécessaire. Donc on souhaite en rester sur le volet responsabilisation, avec des gens qui sont informés, après on réévalue encore une fois régulièrement ces questions-là”, explique-t-il. Le porte-parole du gouvernement a répondu aux questions de Brut.
“On préfère anticiper et en même temps alerter les gens”
Il s’est notamment exprimé sur la situation à l'hôpital et le besoin de renforts du personnel. “Quand j'étais ministre de la Santé, j'ai augmenté de 30 % la formation des aides-soignantes et des infirmières. Et donc les premières promos gonflées de soignants, elles arrivent. Donc il va y avoir du renfort de paramédicaux. S'agissant des médecins, où là, on en manque énormément, on a supprimé le numerus clausus sur 2018. Je rappelle que le numerus clausus, c'est ce qui empêchait de former des Français à la médecine en France pendant près de 50 ans dans notre pays. Et donc, moi, quand j'ai passé le concours, on était moins de 4000 par an. Là, on est plus de 11 000 par an et ça va continuer d'augmenter”, répond le porte-parole.
Qu’en est-il des coupures d’électricité, qui ont suscité de nombreux débats dans l’espace médiatique français? “Je n'ai pas envie que les gens commencent à se projeter dans l'idée qu'on manquera de jus, parce que pour qu’on ne soit jamais dans cette situation, encore une fois, il suffit de différer d'une demi-heure, de trois quarts d'heure, d'une heure l'allumage de certains appareils électroménagers chez soi. (...) Mais c'est normal, on est dans l'anticipation. Si on n'anticipe pas tous les scénarios quand on est l'État, les préfets, etc., derrière, on nous dit: mais qu’est-ce que vous avez foutu? Donc on préfère anticiper et en même temps alerter les gens, en leur disant: vous avez complètement la solution entre vos mains”, ajoute Olivier Véran.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.