Covid-19 : Aéroports de Paris va réduire ses effectifs de 11%, mais promet de ne pas recourir aux départs contraints avant 2022
L'accord entre les syndicats est fixé à 1 150 départs volontaires, dont 700 non remplacés. Il doit désormais être validé par la direction.
Le gestionnaire des aéroports parisiens, Aéroports de Paris (ADP), va supprimer 11% de ses effectifs dans le cadre d'un accord de rupture conventionnelle, a-t-il annoncé mercredi 9 décembre.
"L'accord, qui doit désormais être validé par la direction, fixe à 1 150 le nombre maximum de départs volontaires, dont 700 ne seront pas remplacés", précise le groupe. "La direction s'engage à ce qu'aucun départ contraint pour motif économique n'ait lieu jusqu'au 1er janvier 2022", a ajouté la direction, précisant que l'accord vise à "sauvegarder durablement l'entreprise".
Le groupe, qui gère les aéroports de Paris-Charles de Gaulle, Orly et Le Bourget, et emploie 6 250 salariés en France, a été très durement touché par la chute de l'activité due à l'épidémie de Covid-19 et les restrictions de circulation et fermetures de frontières qui l'accompagnent. Il a perdu plus de la moitié de son chiffre d'affaires au cours des neuf premiers mois de l'année et a revu à la baisse ses hypothèses de trafic pour Paris avec une chute qui pourrait aller jusqu'à 70% en 2020.
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