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Grippe aviaire : ceux qui s'en sortent

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Grippe aviaire : ceux qui s'en sortent
Grippe aviaire : ceux qui s'en sortent Grippe aviaire : ceux qui s'en sortent
Article rédigé par France 2
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120 millions d'euros, c'est le coût de l'abattage préventif de plus de 800 000 volailles pour la filière. Certains élevages échappent à la règle : les producteurs qui sont en circuit court et fermé peuvent continuer à travailler. 

Dans les Landes, une forme d'élevage traditionnel résiste toujours à la grippe aviaire. Défense d'entrer à toute personne extérieure : voici l'exploitation de Damien Sourbié, un îlot préservé de 1 500 canards au coeur de la zone d'abattage. "Je suis autarcique pur, en circuit fermé, donc rien ne rentre et rien ne sort. Les canetons sont entrés il y a 14 semaines pour ceux-là. On va les mettre en gavage et les tuer sur l'exploitation", explique l'éleveur de 38 ans.

Une dérogation spéciale

Il entre dans son élevage comme dans un sanctuaire : "J'ai une tenue spéciale pour les canards. Ça évite de devoir la désinfecter, elle n'est utilisée que pour ça." L'agriculteur bénéficie d'une dérogation spéciale des services vétérinaires, à condition de respecter les règles de biosécurité. "On n'ouvre qu'aux heures de repas, et on ferme pour ne pas attirer les oiseaux sauvages", explique Damien Sourbié.

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