Cet article date de plus de trois ans.

Grippe aviaire : le nombre d'élevages de canards touchés a doublé en une semaine, le gouvernement promet d'accélérer les abattages

Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, a promis le doublement des capacités d'abattage dès mi-janvier, à 160 000 palmipèdes euthanasiés par jour.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des canards dans un élevage à Bourriot-Bergonce (Landes), le 22 février 2017. (GEORGES GOBET / AFP)

L'épidémie n'arrive pas à être endiguée. Le gouvernement a promis d'accélérer les abattages de canards dans les Landes, vendredi 8 janvier, pour prendre de vitesse le virus de la grippe aviaire qui y fait rage et préserver les départements limitrophes.

D'ores et déjà, "plus de 600 000 canards" ont été euthanasiés en France depuis qu'un premier foyer de contamination a été repéré début décembre dans le Sud-Ouest, a déclaré le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, lors d'un déplacement à Mont-de-Marsan (Landes). "Nous accélérons" la mise en œuvre des abattages, a-t-il ajouté, alors que les professionnels du foie gras demandent à l'Etat de déployer davantage de moyens humains sur le terrain pour accélérer la lutte contre l'épizootie.

Des centaines de milliers d'autres canards vont devoir être abattus, a indiqué le ministre, promettant le doublement des capacités d'abattage dès la semaine prochaine, à 160 000 palmipèdes euthanasiés par jour.

Plus de 120 élevages français concernés

Selon les derniers chiffres du ministère communiqués à l'AFP, 127 foyers ont été confirmés dans les élevages français, dont 119 dans les Landes, soit plus du double du nombre relevé il y a une semaine.

Les huit autres foyers se situent dans les Hautes-Pyrénées (2), les Pyrénées-Atlantiques (2), la Vendée (2), le Gers (1) et les Deux-Sèvres (1). Trois foyers ont par ailleurs été détectés en novembre dans des animaleries de Corse et des Yvelines. Le ministère évoque également "quelques basses-cours en Corse".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.