Grippe aviaire : plus de 600 000 volailles ont été abattues en un mois, annonce le ministère de l'Agriculture
Les éleveurs français sont tenus d'observer certaines mesures depuis le 5 novembre, afin d'éviter les contacts entre les élevages et les oiseaux migrateurs.
"Environ 600 000 à 650 000" volailles ont été abattues en France depuis le premier cas de grippe aviaire détecté dans un élevage fin novembre, selon des chiffres provisoires du ministère de l'Agriculture communiqués vendredi 31 décembre à l'AFP. Le ministère recense 26 foyers du virus dans des élevages, principalement dans le Sud-Ouest, 15 cas en faune sauvage et trois cas en basse-cours.
La France, comme nombre de pays européens, est une nouvelle fois touchée cet hiver par l'influenza aviaire hautement pathogène, communément appelée grippe aviaire, véhiculée par les oiseaux migrateurs. L'an dernier, l'épizootie avait été à l'origine de près de 500 foyers en élevage et entraîné l'abattage, souvent préventif, d'environ 3,5 millions de volailles, essentiellement des canards.
D'autres restrictions attendues
Cette année, le virus a été identifié pour la première fois le 26 novembre dans le Nord, sur la commune de Warhem, où 160 000 poules pondeuses étaient élevées en bâtiment. Il a depuis touché d'autres élevages du Nord et atteint le Sud-Ouest, où la majeure partie des cas se concentrent désormais. "Depuis le 16 décembre où un premier foyer de type H5N1 a été confirmé dans le Sud-Ouest dans un élevage de canards prêts à gaver de la commune de Manciet, dans le Gers, 22 nouveaux foyers ont été identifiés dans les Pyrénées atlantiques, le Gers et les Landes", rapportait le ministère dans un communiqué jeudi soir.
Des restrictions supplémentaires sont attendues pour limiter la contagion "dans une zone d'élevage dense du Sud-Ouest" dont l'étendue doit être précisée par arrêtés préfectoraux. Dans ce périmètre, les éleveurs ne pourront pas accueillir dans leurs exploitations de nouveaux poussins ou canetons "jusqu'au 7 janvier". "Ces mesures pourront être prolongées, au vu de l'évolution de la situation sanitaire", prévient le ministère.
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