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Levothyrox : le nombre de cas graves liés au nouveau médicament a considérablement diminué

Un nouveau rapport de l'Agence du médicament rapporte une baisse de 90% du nombre de cas signalés entre avril 2018 et août 2019. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des boîtes du médicament Levothyrox, le 30 novembre 2018.  (PICTURE ALLIANCE / GETTY IMAGES)

Le nombre de cas graves signalés au sujet du nouveau Levothyrox a diminué de 90%, entre avril 2018 et août 2019, selon le dernier rapport de l'Agence du médicament, présenté mardi 28 janvier, concernant ce médicament pour la thyroïde, dont le changement de formule avait provoqué une polémique.

Parmi les 15 décès rapportés avec la nouvelle formule, "deux cas de suicide pourraient faire discuter son rôle, mais leur survenue retardée, probablement plusieurs mois après le début de ce traitement, plaident contre sa responsabilité". Les rapporteurs propose de "limiter la surveillance à l'analyse des cas marquants" désormais.

Pas de "problèmes de santé graves" 

Sur la période de 16,5 mois couverte par ce rapport, "la population exposée au Levothyrox nouvelle formule est de 2,1 millions de patients par an"La polémique autour du Levothyrox a éclaté en 2017 après le changement de formule qui concernait certains des excipients du médicament, et non la substance active.
Selon une étude menée sur plus de deux millions de patients, publiée en juin par l'ANSM, le passage à la nouvelle formule du Levothyrox n'a pas engendré de "problèmes de santé graves".

Les associations de patients contestent toutefois le choix de l'ANSM de se concentrer uniquement sur les cas "graves", indique Béate Bartès, de l'Association Vivre sans thyroïde. "Les effets indésirables du changement de formule peuvent souvent perdurer pendant de longs mois, même en changeant de médicament", argue-t-elle. "Les signalements reçus depuis 2017 représenteraient maintenant environ 36 000 dossiers", dont beaucoup sont inexploitables, ajoute-t-elle. "On peut donc craindre une nouvelle vague de signalements", car 120 000 à 150 000 patients, vont encore changer de médicament, poursuit-elle. L'ancien Levothyrox, vendu sous le nom d'Euthyrox, disparaîtra des pharmacies en septembre.

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