Médicaments : le gouvernement dévoile son plan pour lutter contre la pénurie
1 200 médicaments sont ou seront concernés cette année par la pénurie. La ministre de la Santé a donc présenté lundi 8 juillet un plan d'urgence pour tenter d'y remédier.
Des tiroirs à moitié vides, c'est devenu le quotidien des pharmaciens. Pas facile pour les patients, en particulier les plus âgés. Le phénomène s'aggrave ces dernières années : 44 médicaments en rupture en 2008 contre plus de 1 200 en 2019, selon les dernières projections. Face à ce constat, le gouvernement propose une trentaine d'actions. Il envisage même de nouvelles sanctions pour les industriels. Les associations de patients les réclament.
Des sanctions contre-productives selon les laboratoires
Les laboratoires estiment de leur côté que des sanctions seraient contre-productives. "Les médicaments impactés sont de vieux médicaments qui sont fortement génériqués et donc qui ont des conditions économiques d'exploitation qui sont très faibles. Les sanctions vont venir s'ajouter à des prix extrêmement bas et certains opérateurs vont décider de ne pas rentrer sur le marché", explique à France 2 Philippe Lamoureux, directeur général du LEEM (Les entreprises du médicament). Parmi les autres mesures : l'importation de médicaments de concurrents étrangers ou encore une meilleure information sur les ruptures de stock. Le plan définitif contre les pénuries de médicaments est annoncé pour septembre.
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