L'OMS convoque une réunion d'urgence face à la flambée de l'épidémie de mpox dans certains pays africains

Le mpox, anciennement désigné variole du singe, a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle République démocratique du Congo.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, à Genève (Suisse), le 27 mai 2024. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Le comité d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le mpox (anciennement appelé variole du singe) se réunira "dès que possible" pour évaluer s'il faut décréter le plus haut degré d'alerte face à l'épidémie en cours dans plusieurs pays africains, a annoncé le patron de l'organisation mercredi 7 août. "Compte tenu de la propagation du mpox en dehors de la République démocratique du Congo et de la possibilité d'une nouvelle propagation internationale à l'intérieur et en dehors de l'Afrique, j'ai décidé de convoquer un comité d'urgence", a déclaré le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Cette qualification est la plus haute alerte que l'OMS peut déclencher et c'est le chef de l'OMS qui peut la lancer sur les conseils du comité. Le mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.

Une nouvelle souche détectée en 2023

En 2022, une épidémie mondiale, portée par le sous-type Clade II, s'est propagée dans une centaine de pays où la maladie n'était pas endémique, touchant surtout des hommes homosexuels et bisexuels. L'OMS avait alors décrété l'alerte maximale en juillet 2022 face à cette flambée de cas dans le monde, puis l'avait levée moins d'un an après, en mai 2023. L'épidémie avait fait quelque 140 morts sur environ 90 000 cas.

Mais la nouvelle souche du mpox, détectée en RDC en septembre 2023 et baptisée Clade Ib, puis signalée dans plusieurs pays voisins, fait craindre une propagation de ce virus. La Clade Ib fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.

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