Vidéo Le journal de Clémentine : une vie face au cancer

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Clémentine Lecalot-Vergnaud racontait son combat contre le cancer dans un podcast intitulé "Ma vie face au cancer : le journal de Clémentine". Décédée l'année dernière à 31 ans, c'est aujourd'hui son mari Grégoire Lecalot qui prend le relais pour raconter la fin et retranscrire son quotidien de malade dans un livre. Une façon d'aider les autres mais aussi de vivre pour toujours.
VIDEO. Le journal de Clémentine : une vie face au cancer Clémentine Lecalot-Vergnaud racontait son combat contre le cancer dans un podcast intitulé "Ma vie face au cancer : le journal de Clémentine". Décédée l'année dernière à 31 ans, c'est aujourd'hui son mari Grégoire Lecalot qui prend le relais pour raconter la fin et retranscrire son quotidien de malade dans un livre. Une façon d'aider les autres mais aussi de vivre pour toujours. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Clémentine Lecalot-Vergnaud racontait son combat contre le cancer dans un podcast intitulé "Ma vie face au cancer : le journal de Clémentine". Décédée l'année dernière à 31 ans, c'est aujourd'hui son mari Grégoire Lecalot qui prend le relais pour raconter la fin et retranscrire son quotidien de malade dans un livre. Une façon d'aider les autres mais aussi de vivre pour toujours.

Comme l'explique Grégoire Lecalot, le mari de Clémentine Lecalot-Vergnaud : "Ce podcast, ce témoignage et ce livre, c'est vraiment un acte existentiel, en fait." Apprenant l'existence de son cancer à 29 ans, Clémentine voyait soudainement sa vie s'écrouler. "Elle s'est dit : qu'est-ce qu'il va rester de moi dans 20 ans ?", raconte son mari. Créer ce podcast, puis ce livre, était une façon de laisser une trace durable.

Dès sa diffusion, le podcast a trouvé un écho auprès des malades et de leurs proches. "Ils se sont sentis représentés par Clémentine", mentionne Grégoire Lecalot. "Ils ont eu le sentiment qu'elle mettait des mots sur des choses qu'ils avaient du mal à dire." Mais au-delà, les soignants y ont aussi vu une opportunité de mieux comprendre l'esprit d'un patient. "Grâce à ce témoignage, les soignants ont compris comment pensait un patient", poursuit-il.

Une voix pour les malades et les soignants

Clémentine refusait catégoriquement l'appellation de "battante" qu'on lui attribuait souvent. Comme l'explique son mari, "Elle estimait que, à travers cette phrase, on culpabilisait un peu les malades." Lorsqu'on est épuisé par les traitements, "qu'est-ce que vous voulez être une battante ?", questionnait-elle. Son message était clair : "Laissez les malades à leur rythme."

Si l'entourage est crucial, Clémentine écrivait aussi que "le rapport aux autres devient très difficile" avec le cancer. Grégoire Lecalot admet : "Je ne l'ai jamais vraiment trouvée cette place, c'est une recherche permanente." Des désaccords survenaient lorsque leurs regards divergeaient. Mais comme il le souligne, "C'est nous, d'abord nous. [...] On est toujours ce qu'on était avant."

En finalisant ce livre, Grégoire Lecalot voulait aussi rendre hommage à son couple. "Je suis un peu son corps et ce que je fais, c'est elle aussi qui le fait", confie-t-il. L'avenir de Clémentine se poursuit à travers l'aide à la recherche et l'utilisation de son témoignage dans la formation médicale. "Même si Clémentine n'est plus vivante, elle continue à exister", conclut son mari.

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