De nouvelles pharmacies pratiquent la recette des prix cassés
De nouvelles pharmacies proposent de nouvelles techniques de facturation avantageuses. Quelles sont leurs techniques ? Reportage.
Les pharmacies peuvent parfois désormais ressembler aux grandes surfaces. Des réductions, des lots et des promotions sont parfois proposés dans des pharmacies d’un nouveau genre, qui s’appellent : Lafayette, Leadersanté, Monge ou Aprium. Des prix bas sont pratiqués toute l’année, comme pour un antigrippal vendu 30% moins cher en moyenne que dans une pharmacie classique. À Paris, une de ces officines a rejoint l’une de ces enseignes et s’est depuis transformée. Résultats : des rayons plus nombreux, 5 000 références en plus et un chiffre d’affaires en hausse de 10%.
Les officines traditionnelles accusent le coup
Dans une pharmacie traditionnelle, 80% des médicaments ont des prix fixes. Les nouvelles pharmacies, elles, vendent en proportion moins de médicaments à prix fixe (environ 33%). Elles peuvent serrer les prix sur le reste : la parapharmacie (33%) et les médicaments sans ordonnance (33%). Pour cela, ces nouvelles pharmacies privilégient une méthode : celle des achats groupés. Autre technique du réseau : créer et vendre des produits sous leur propre marque, comme le font les supermarchés. Face à ces nouvelles méthodes, les officines traditionnelles accusent le coup. Certaines dénoncent une concurrence déloyale.
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