Emmanuel Macron s'engage à relocaliser la production de 50 médicaments, dont 25 "dans les prochaines semaines"
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Ce qu'il faut savoir
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Il veut éviter les pénuries et retrouver une souveraineté pharmaceutique. Depuis l'Ardèche, Emmanuel Macron a annoncé, mardi 13 juin, que la production d'une cinquantaine de médicaments allait être "relocalisée" en France, dont 25 "dans les prochaines semaines". Il a notamment cité les principes actifs de la morphine, de l'amoxicilline et de six anticancéreux. Pour ce faire, le président a mis sur la table un investissement total de plus de 160 millions d'euros.
Il veut "aller plus vite" sur les biomédicaments. Emmanuel Macron a appelé à simplifier les "essais cliniques" et à massifier "l'achat innovant des technologiques" avec comme objectif "20 biomédicaments en France", ces médicaments qui proviennent d'organismes vivants ou de leurs cellules. "Nous devons aller beaucoup plus vite", a-t-il plaidé.
Dresser une liste de médicaments essentiels. "Une liste unique de médicaments pour traiter nos concitoyens" sera détaillée par le ministre de la Santé cet après-midi, a promis Emmanuel Macron. Elle sera "évolutive" et "compte 450 médicaments" pour l'instant.
Un plan blanc du médicament en dernier recours. Pour les cas de pénuries les plus critiques, "un plan blanc du médicament sera développé, comme on sait le faire pour nos structures", a conclu le président, sans donner plus de détails sur ce dispositif déjà annoncé par le ministère.
