Plan de lutte contre l'endométriose : un premier comité de pilotage interministériel le 14 février, annonce Olivier Véran
Le ministre des Solidarités et de la Santé, invité de franceinfo mercredi, assure que ce plan "va mobiliser énormément la société civile".
"Le 14 février, je réunirai le premier comité de pilotage interministériel" pour définir le plan d'action nationale contre l'endométriose, a annoncé le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, mercredi 12 janvier sur franceinfo. Mardi, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d'une stratégie nationale de lutte contre cette maladie. Selon Olivier Véran, ce comité de pilotage interministériel "va mobiliser énormément la société civile". "Comme on dit que c'est une maladie qu'on doit faire connaître, et qu'on a des associations très engagées, je veux que nous puissions nous appuyer sur les femmes de ce pays", a-t-il ajouté.
"Il faut qu'on forme d'avantage" de gynécologues et de chirurgiens spécialistes de l'endométriose, a-t-il insisté. Il souhaite par ailleurs améliorer la façon dont le système de Santé s'occupe des femmes touchées par cette maladie. "Il faut qu'on apporte une réponse à toutes les femmes, qu'on renforce encore la prise en charge par la Sécurité sociale avec différentes modalités qui peuvent être examinées, pour qu'aucune d'entre elles ne puisse être bloquée dans les soins qu'elle doit recevoir pour des raisons financières", a-t-il ajouté.
L'endométriose est d'après Olivier Véran "un sujet qui fait partie de ces sujets sanitaires 'émergents', sauf pour celles qui en souffrent", a-t-il reconnu. En France, 10% des femmes sont concernées : "C'est cette petite ado qui ne peut pas suivre la classe parce qu'elle a mal au ventre et qui va à l'infirmerie ; c'est cette jeune femme qui a des douleurs de règles épouvantables et qui se voit entendre répondre, en général, 'c'est normal, c'est les règles'", a énuméré le ministre des Solidarités et de la Santé. L'endométriose "est la première cause d'infertilité dans notre pays" et "l'une des premières causes de douleurs" pendant les règles, a souligné Olivier Véran. Des douleurs qui "sont absolument disproportionnées avec les douleurs normales des règles", a-t-il insisté.
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