Alimentation : l'additif controversé E171 ne sera pas suspendu
Le gouvernement a décidé de ne pas interdire le dioxyde de titane, l'additif E171, dont la dangerosité a été dénoncée par de nombreuses associations.
L'additif E171, ou dioxyde de titane, est omniprésent. Un blanchissant injecté dans les aliments industriels, pâtisseries, plats préparés, bonbons et confiseries. Depuis des années, les études s'accumulent : il est accusé de causer des troubles immunitaires et des lésions pré-cancéreuses, au point que le gouvernement a décidé l'an dernier de le retirer.
Les enfants particulièrement exposés
A l'automne 2018, les députés ont voté la loi Alimentation, dont l'article 53 stipule que la mise sur le marché de l'additif E171 est suspendue. Sauf que l'arrêté ministériel promis avant fin 2018 s'est fait attendre. Le 24 décembre, 22 ONG et associations de consommateurs ont interpellé le ministre de l'Économie, accusé de blocage, jusqu'à ce revirement officiel de Bruno Le Maire qui a demandé le 8 janvier une nouvelle évaluation. Pour les associations, le gouvernement ne chercherait qu'à gagner du temps sous la pression de l'industrie agroalimentaire. Le dioxyde de titane est l'une des particules les plus controversées : les enfants y sont particulièrement exposés.
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