Pour Cabrel, le cannabis n'est "pas beaucoup plus nocif que le pastis"
Le chanteur estime que la dépénalisation permettrait de lutter contre les mafias.
FRANCE - Francis Cabrel va-t-il relancer le débat sur la dépénalisation du cannabis en France ? Interrogé par les lecteurs du Parisien sur la dépénalisation du cannabis, l'artiste répond dans l'édition de samedi 27 octobre: "Cela m'est égal. Même si je pense que la dépénalisation permettrait de court-circuiter les mafias parallèles. Et que le cannabis ne me paraît pas beaucoup plus nocif que le pastis". Il souligne toutefois qu'il n'a "jamais fumé".
La dépénalisation du cannabis divise les responsables politiques français depuis une quinzaine d'années. Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, avait déclenché un tollé à la mi-octobre en se déclarant en faveur d'un débat sur la dépénalisation. Il est par la suite très vite revenu sur ses propos en précisant qu'ils relevaient d'une "réflexion personnelle".
Par ailleurs, le chanteur promet qu'il ne "quittera(i) jamais Astaffort (son village dans le Lot-et-Garonne) ni la France pour des raisons fiscales", alors que le gouvernement vient de faire voter la contribution exceptionnelle à 75% pour les très hauts revenus. "Je ne sais pas si je suis concerné par les 75%, mais si je le suis, cela ne me gêne pas, je vis suffisamment bien".
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