Baignade : comment contrôler la qualité de l'eau ?
Près de Dijon (Côte-d'Or), trois jeunes ont été infectés par la leptospirose, aussi appelée la "maladie du rat", après avoir nagé dans une zone de baignade interdite. Comment sont effectués les contrôles sur les plans d'eau et quels sont les critères pour définir une eau impropre à la baignade ?
C'est l'une des conditions pour que le drapeau soit vert : la qualité de l'eau. Au lac du Baggersee, à quelques kilomètres de Strasbourg (Bas-Rhin), l'eau est prélevée deux fois par mois par Cécile Jundt, une technicienne mandatée par l'Agence de santé régionale (ARS). "En arrivant, on regarde l'état général de l'eau, là elle est très claire, il n'y a rien de flottant, pas de mousse ni de résidus flottants dans l'eau", explique-t-elle.
L'eau douce sujette aux changements
Un premier contrôle visuel, avant de prélever un échantillon d'eau pour ce qui est invisible à l'œil nu, à un mètre de profondeur, qui sera envoyé à un laboratoire. L'eau douce peut être sujette à différents changements, notamment en fonction de la présence d'animaux ou de la météo. Alors, les contrôles sont rassurants pour les baigneurs. Pour qu'un plan d'eau soit contrôlé, il faut que la municipalité en fasse la demande auprès de l'ARS. Les maladies qui peuvent être contractées dans une eau impropre à la baignade sont provoquées par différentes bactéries. Il faut attendre 72H pour obtenir les résultats des analyses en laboratoire. Des résultats qui seront ensuite affichés par les maîtres-nageurs sur chaque lieu de baignade.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.