Comment l'hôpital lutte contre les infections nosocomiales
Des mesures préventives au bloc
Ce sont des faits divers qui font régulièrement la Une des journaux. Rentrer à l'hôpital pour une intervention courante et en sortir encore plus malade, parfois même amputé d'un membre, à cause de ce qu'on appelle une infection nosocomiale. Il s'agit d'une infection contractée lors d'une opération ou lors d'un soin. Elle est donc absente au moment de l'admission du patient dans l'établissement et se déclare au minimum 48 heures après l'admission. Mais ce délai peut être bien plus long.
Les infections les plus courantes sont les infections urinaires, les pneumonies et les infections du site opératoire après une intervention chirurgicale. Un patient hospitalisé sur vingt contracte une infection dans l'établissement où il est soigné.
Pour limiter les risques d'infections contractées au bloc opératoire, les mesures d'hygiène y sont drastiques et nombreuses : pas de bijou, lavage soigneux des mains, bio-nettoyage du bloc opératoire, préparation cutanée du patient avant l'opération... Ces mesures de prévention visent à réduire le risque infectieux et garantir la sécurité du patient, même si le risque zéro n'existe pas.
Le rôle essentiel de l'équipe opérationnelle d'hygiène
Eviter les infections nosocomiales est évidemment une préoccupation majeure à l'hôpital. Mettre en place des mesures préventives, surveiller et contrôler leur mise en application, former les soignants... c'est le rôle de l'équipe opérationnelle d'hygiène (EOH).
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