Deux tiers des internautes se sentent dépendants des écrans
C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé en ligne par l'institut BVA les 4 et 5 avril auprès d'un millier de personnes.
Accro à son téléphone, sa tablette ou son ordinateur. Deux tiers des internautes se sentent "dépendants" des écrans, indique un sondage de l'institut BVA, publié mardi 26 juin. À la question "diriez-vous que vous êtes dépendant vis-à-vis de vos outils connectés (smartphone, tablette, ordinateur...)?", 38% des sondés répondent "un peu dépendant" et 29% "totalement dépendant", soit un total de 67%. Environ un tiers des sondés se voient à l'inverse "peu dépendants" (19%) ou "pas du tout dépendants" (13%).
Le sondage a été réalisé en ligne les 4 et 5 avril auprès de 1 033 personnes de 18 ans et plus. Il exclut donc celles qui ne vont pas sur internet. Il a été commandé par la Fondation April, dont l'une des finalités est la prévention dans la santé, et qui est soutenue par l'assureur April.
Sommes-nous tous accros à nos écrans ? Quelles solutions pour limiter la surexposition aux écrans ? Découvrez dès demain les résultats du 1er baromètre de la @FondationAPRIL et du @Groupe_BVA sur l’#hyperconnexion et son impact sur la santé des Français
— Fondation APRIL (@FondationAPRIL) 25 juin 2018
Un "impact négatif" sur la santé
Un médecin généraliste membre du conseil d'administration de la Fondation, Pierre Wolff, estime que ces résultats montrent une tendance à "l'hyperconnexion numérique" chez les Français. Il en dénonce les dangers pour la santé : sommeil et alimentation perturbés et activité physique insuffisante.
La majorité des sondés estiment en effet que l'exposition aux écrans a un "impact négatif" sur leur activité physique (57%), leur sommeil (56%), et surtout leur vision (76%).
Les sondés déclarent en moyenne passer 4 heures et 22 minutes par jour devant leur écran de téléphone, tablette ou ordinateur, avec une pointe à 6 heures et 28 minutes chez les 18-34 ans, et 7 heures et 13 minutes parmi les cadres. Toutefois, 77% estiment qu'internet prend dans leur vie quotidienne "la place qu'il faut", tandis que pour 22%, il prend "une place trop importante".
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