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Santé : l'Assurance-maladie se dit "d'accord pour revaloriser" les médecins généralistes

D'après le directeur général de la Caisse nationale d'assurance-maladie, le récent passage de la consultation à 26,50 euros "ne doit être qu'une étape".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un cabinet de médecine généraliste, le 14 février 2023, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). (ALINE MORCILLO / HANS LUCAS / AFP)

Une annonce sous forme de mea culpa. Dans une interview aux Echos, lundi 10 juin, le directeur général de la Caisse nationale d'assurance-maladie se dit "d'accord pour revaloriser" les médecins généralistes. Selon Thomas Fatôme, la récente hausse de la consultation à 26,50 euros "n'est qu'une étape". "Nous avons sans doute mal estimé le malaise de la profession", estime-t-il, en allusion aux négociations sur les tarifs médicaux du printemps qui se sont soldées par un échec. "Je souhaite qu'on se remette autour de la table." 

"Oui, il faut réduire les écarts entre généralistes et spécialistes. Nous n'allons pas reproduire les propositions qui avaient été faites en début d'année."

le directeur général de la Caisse nationale d'assurance-maladie

dans "Les Echos"

Lors de négociations au premier trimestre 2023, qui visaient à redéfinir les tarifs médicaux pour les cinq ans à venir, l'Assurance-maladie avait proposé une revalorisation à 30 euros de la consultation du généraliste, mais uniquement pour ceux qui acceptaient des contraintes supplémentaires pour mobiliser plus de temps auprès des patients. Parmi le bouquet d'engagements proposés, figuraient ainsi la prise de gardes, l'ouverture le samedi, l'exercice en zone de faible présence médicale... 

Le ministre de la Santé "optimiste"

Les syndicats de médecins avaient refusé cette augmentation conditionnelle, et c'est finalement une convention arbitrale qui s'est imposée, avec la consultation revalorisée à 26,50 euros pour tous, sans condition. La semaine dernière, le ministre de la Santé François Braun a lui aussi montré des signes d'ouverture pour reprendre les négociations et trouver un autre texte que la convention arbitrale. "Je continue à discuter avec les syndicats de médecins généralistes, avait-il expliqué lors d'une audition au Sénat. Je suis plutôt résolument optimiste pour qu'on puisse trouver un chemin" vers un nouvel accord.

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