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Santé : un accès aux soins limité dans les milieux ruraux

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Santé : un accès aux soins limité dans les milieux ruraux
Santé : un accès aux soins limité dans les milieux ruraux Santé : un accès aux soins limité dans les milieux ruraux (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Sur le plateau du 13 Heures, la journaliste Alexia Mayer fait le point sur l'effondrement du nombre de pharmacies en milieu rural et plus largement sur la situation de désertification médicale.

S'il y a moins de pharmacies en milieu rural, c'est notamment parce qu'il y a moins de médecins. La France souffre-t-elle d'un véritable déclin ? "Oui", répond la journaliste Alexia Mayer sur le plateau du 13 Heures. "Aujourd'hui, il y a sur le territoire 197 859 médecins en activité régulière. Un chiffre qui baisse peu à peu depuis dix ans, parce que la profession est vieillissante : près d'un médecin sur deux est âgé de 60 ans et plus", ajoute-t-elle. "Il y a de moins en moins de médecins, et les zones rurales sont particulièrement touchées. L'Ariège, le Tarn, la Creuse ou encore les Ardennes : plus d'une vingtaine de départements ont vu leur nombre de médecins en exercice diminuer depuis dix ans", explique Alexia Mayer.

207 médecins pour 100 000 habitants dans l'Ain

"L'offre de soins qui manque le plus, et ce dans toutes les zones rurales, c'est celle des médecins généralistes : - 9% en dix ans. Mais d'autres spécialités sont touchées, comme les gynécologues, les dermatologues ou encore les ophtalmologues. On observe également un creusement des inégalités territoriales : l'Ain est par exemple le département à la plus faible densité médicale, avec 207 médecins, toutes spécialités confondues, pour 100 000 habitants". Pour trouver une solution, "on pense souvent aux médecins étrangers", souligne la journaliste. "C'est vrai qu'ils représentent 11% de l'activité médicale régulière en France, mais ce n'est pas forcément la solution. À l'instar de leurs confrères français, ils ne s'installent pas forcément dans les zones en manque de médecins". La solution la plus viable semble être "les maisons médicales, qui regroupent plusieurs médecins. Elles permettent aux soignants de se relayer, de pouvoir prendre des vacances, et aux patients un accès aux soins facilité", conclut-elle.

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