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Faire l'amour dans l'eau, une "fausse bonne idée" ?

L'été débride parfois les envies et incite à la réalisation de certains fantasmes. Par exemple, des ébats mouillés et torrides dans l'eau bleutée d'une piscine ou turquoise d'une mer lointaine. Faire l'amour dans l'eau se révèle parfois périlleux, qu'il s'agisse de la piscine, de la mer, d'un lac ou plus simplement de la douche ! Explications.
Article rédigé par La rédaction d'Allodocteurs.fr
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Publié
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Faire l'amour dans l'eau, une "fausse bonne idée" ? (© Fotolia - Dmitry Yakunin)

Souvenez-vous du baiser de Burt Lancaster et Deborah Kerr, allongés sur la plage et caressés par le ressac de l'océan. Une scène mythique du cinéma hollywoodien, au summum de l'érotisme…  

Le désir qui s'embrase

Le fantasme de l'amour dans la piscine, une mer turquoise ou le jacuzzi de l'hôtel est extrêmement courant. Tout simplement parce ce que le lieu sort de l'ordinaire et le caractère exceptionnel alimente l'imaginaire érotique. Un paysage de rêve pare l'ébat d'une aura extraordinairement torride. La peau humide est sensuelle et elle incite à une chaude étreinte mouillée. Et c'est sans compter la possibilité d'être surpris, qui excitera les plus exhibitionnistes. En outre, les mouvements sont plus faciles, les corps étant portés par l'eau. Mais attention à ne pas boire la tasse dans la mer, s'il n'est pas possible de prendre appui quelque part !

La douche, qui reste l'option la plus facile à mettre en place, n'est pas dénuée d'intérêt : les préliminaires mousseux mettront en appétit les couples. Ou pourquoi ne pas prendre votre partenaire par surprise en vous glissant contre lui et en transformant ses ablutions de façon très coquine ?

Les éléments pratiques qui compromettent le fantasme

Toutefois, quelques détails pratiques refroidiront les ardeurs de certains (des poules mouillées ?)… En vacances en Bretagne ou dans les Alpes, la température glacée de l'océan Atlantique et du lac de montagne incite peu à la bagatelle aquatique. L'étreinte dans un lieu de passage refroidira les plus timides, redoutant un spectateur dans une position compromettante.

De plus, vous ne serez pas seuls dans l'eau de mer, de lac ou même de piscine non traitée… Elle fourmille de germes, que vos muqueuses déjà échauffées par le va-et-vient du pénis, aimeront fort peu ! Gare aux infections, qui vous laisseraient un mauvais souvenir de votre étreinte. Dans une piscine, le chlore favorise les mycoses et risque d'irriter la vulve et l'intérieur du vagin.

Vous pensez que l'eau décuplera la lubrification ? Grave erreur… En effet, l'eau dilue les sécrétions vaginales, produites sous l'effet de l'excitation pour faciliter le va-et-vient du pénis. Ainsi assèche-t-elle plus rapidement les muqueuses intimes et rend-elle la pénétration plus irritante et parfois désagréable. Il est inutile de faire une croix sur votre fantasme pour autant : un lubrifiant à base de silicone remédiera à cette sécheresse intime ponctuelle, celui à base d'eau n'étant d'aucune utilité en milieu aquatique. Ou si vous n'aviez pas prémédité ce "dérapage", retrouvez les joies du quickie avec un ébat rapide.

Evidemment, le préservatif est incontournable avec un nouveau partenaire. Idem en cas d'infidélité ou d'absence de dépistage récent d'infections sexuellement transmissibles, protégez-vous systématiquement ! Quelques précautions sont nécessaires : placez le préservatif sur peau sèche pour faciliter sa mise en place et retirez hors de l'eau. Sachez toutefois que la diminution de la lubrification augmente les frictions et le risque de rupture.

En conclusion, si l'eau embrase les fantasmes depuis la serviette de plage (au choix le transat de la piscine, le sentier de randonnée, le lit), les détails pratiques risquent de transformer un ébat érotique en souvenir moins glamour. Cependant, un fantasme n'a pas de prix : si votre esprit (et votre corps) ne s'attarde pas à ces détails, sa réalisation vous emmènera au septième ciel. Ou plutôt à la septième vague !

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