Sida : les préjugés à l’égard des personnes séropositives sont tenaces
Le 1er décembre est la journée internationale de lutte contre le sida, dont l’épidémie est devenue encore plus silencieuse depuis l’irruption de celle du Covid-19. Quant aux préjugés concernant les malades, ils sont toujours tenaces.
Flavie vit avec le VIH depuis trente-cinq ans. Aujourd’hui, grâce à son traitement, le virus du sida n’est plus détectable dans son organisme et elle n’est plus contagieuse. “Je prends un cachet par jour. C’est vraiment un traitement léger, sans effet secondaire, facile, contrairement aux traitements que l’on avait par le passé”, précise-t-elle. Autrefois, certains traitements allaient jusqu’à 30 cachets.
“J’avais peur des autres”
Ce qui n’a pas vraiment changé, c’est le regard des autres depuis son diagnostic en 1986. Flavie a alors 22 ans, est séropositive et doit vivre avec le virus de la honte. “Nous nous sentions pestiférés, les gens disaient que nous étions sales, du coup, j’avais peur des autres”, raconte Flavie. Si elle a été soutenue par sa famille, elle a été lâchée par sa famille soutenue par ses amis, lâchée pas sa famille ?et poussée à quitter son école de théâtre, à force d’être rejetée par tout le monde.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.