Drones : des remèdes tombés du ciel
Aux États-Unis, au Ghana ou au Rwanda, on utilise des drones pour acheminer des organes, des vaccins ou du sang. La France veut tester le transport de prélèvements biologiques.
Au Ghana, on reçoit des vaccins, acheminés en quelques minutes grâce aux drones. Une technologie très utile pour le personnel hospitalier ghanéen. Le 19 avril dernier, un drone a permis à un rein réfrigéré dans de la glace de traverser le ciel de Baltimore, aux États-Unis. L'engin a dû parcourir 4 kilomètres avant d'atterrir avec succès sur le toit de l'hôpital universitaire du Maryland. Dans le pays, 4% des organes arrivent avec un retard supérieur à deux heures à cause des embouteillages.
Un premier test au CHU de Bordeaux
La France n'utilise pas encore de drones dans un but médical, mais le CHU de Bordeaux (Gironde) va tester cet été le transport de prélèvements biologiques. Il faut toutefois se prémunir du risque important de piratage informatique, selon le spécialiste Thierry Vallat, de l'Association du droit des robots : "Un drone peut être sujet à être hacké par quelqu'un de malveillant qui va pouvoir en prendre le contrôle et détourner le rein, le coeur". Le Rwanda est le premier pays à avoir utilisé des drones pour la livraison de produits médicaux. On y livre des poches de sang depuis bientôt trois ans.
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